Fête de Ste Odile, patronne de l’Alsace – Jeudi 13 décembre 2012 (Année C) 

Ce passage de Saint Luc a été choisi car le nom d’Odile signifie « fille de lumière » et parce que, selon l’histoire ou la tradition, Odile, née aveugle, a trouvé la lumière de ses yeux lors de son baptême. Nous savons l’importance de la vision dans notre vie quotidienne, un œil qui peut voir la paille dans l’œil de notre frère et qui ne perçoit pas la poutre dans le nôtre.  Saint Luc nous dit avec raison ce matin que la lampe de notre corps, c’est l’œil. Cet œil peut être sain, alors notre corps tout entier est dans la lumière, si notre œil est malade, notre corps tout entier est dans les ténèbres. Ainsi notre regard exprime mieux que nos paroles la vérité de notre être, on peut mentir avec des paroles, mais on ne peut mentir avec nos yeux. 

Le prophète Isaïe, dans la première lecture, décrivait l’ère messianique par cette simple parole : »les yeux des aveugles verront ». Une idée que saint Jean reprend dans son Prologue : « Le Verbe était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme. » Cette lumière, nous le savons, c’est la Parole de Dieu qui, dans nos vies, change les ténèbres en lumière. Cette lumière est aussi notre foi, il est bon de nous le rappeler en cette année de la foi, le » mystère de la foi » comme nous le disons dans l’Eucharistie, un mystère qui est une réalité dans laquelle on entre progressivement et autant avec son cœur qu’avec son intelligence.

Que la lumière de la Parole de Dieu, en cette fête de Ste Odile et en ce temps de l’Avent, illumine notre vie et celle de ceux qui nous entourent.