Image illustrative de l'article Benoît de Nursie (Photo Internet)

saint Benoît (photo Internet)

« Ecoute, mon fils, et prête l’oreille de ton coeur ; accepte les conseils d’un vrai père et suis-les effectivement » (Règle de saint Benoît – Prologue). La spiritualité cistercienne s’appuie sur cette règle de vie depuis le VIème siècle et jusqu’à nos jours.

« La règle de saint Benoît distille en fait certains concepts étonnamment modernes … qui font, aujourd’hui encore référence en matière de management. Sur ses 73 chapitres, (dont certains sont périmés ou sans lien avec l’entreprise), on peut citer : le fait que le travail quotidien soit clairement réparti : chacun sait ce qu’il doit faire avec une répartition des tâches individuelles et un roulement pour les tâches d’intérêt général, le rôle qui est confié à l’abbé : « Une fois nommé, l’abbé saura qu’il doit servir et non asservir. Il doit donc remplir sa mission et « accompagner ceux qu’il dirige dans l’accomplissement de la leur. C’est ce qu’on demande aujourd’hui au manager ! la notion de prise en compte de l’individualité en se pliant aux caractères multiples et en s’adaptant à tous selon les dispositions et l’intelligence de chacun, la collégialité des prises de décision : Chaque fois que des affaires importantes devront être traitées au monastère, l’abbé convoquera toute la communauté et dira lui-même de quoi il s’agit. Après avoir entendu l’avis des frères, il réfléchira et fera ce qu’il juge le plus utile. Cette position ne ferait pas l’unanimité dans tous les conseils d’administration ! » (Extrait d’un article tiré de  www.narthex.fr/blogs/abbaye-de-cluny)