« Quoi qu’il arrive et quoi qu’on vous dise et par qui que ce soit, ne vous laissez pas détruire. 

Jamais.

Même si vous vous sentez indigne et méprisable, baigné de honte comme d’une sueur acide, ne laissez rien ni personne vous détruire.

A la parole qui vous tue, vous ne pouvez réagir que par une haine implacable. Mais qu’elle ne s’arrête pas au malheureux qui vous crache au visage. Elle vise en lui son malheur, le noeud de mort où lui-même est pris.  » (Maurice Bellet – La traversée de l’en-bas)