Image illustrative de l'article Benoît de Nursie (Photo Internet)

saint Benoît de Nursie (image Internet)

Benoît naît vers 480 (date traditionnellement retenue, mais probablement inexacte) dans une famille aisée de Nursie en Italie. Etudiant à Rome, il abandonne très vite ses études, à l’âge de 20 ans et se retire dans la solitude. « Voulant plaire à Dieu seul, il habita avec lui-même sous le regard de Dieu. » (Saint Grégoire le Grand, 540-604, Pape). L’expérience de la solitude lui ouvre le coeur à la connaissance de lui-même et fait place nette pour Dieu. Après trois années de vie érémitique, il est rejoint par des disciples attirés par le rayonnement de sa richesse intérieure. Vers 530, il fonde le Monastère du Mont-Cassin. Là il écrit sa règle en s’inspirant d’un document existant, la « Règle du Maître ». Le tout premier terme, la première invitation de Benoît en est :« ECOUTE »…

« Ecoute, mon fils, et prête l’oreille de ton coeur ; accepte les conseils d’un vrai père et suis-les effectivement » (Règle de saint Benoît – Prologue). La spiritualité cistercienne s’appuie sur cette règle de vie qui a formé des générations de moines et de moniales depuis le VIème siècle et jusqu’à nos jours. Comme le met en évidence l’article qui suit, la règle de Benoît est d’une étonnante modernité. L’extrait que nous citons est tiré de  www.narthex.fr/blogs/abbaye-de-cluny :

« La règle de saint Benoît distille en fait certains concepts étonnamment modernes … qui font, aujourd’hui encore référence en matière de management. Sur ses 73 chapitres, (dont certains sont périmés ou sans lien avec l’entreprise), on peut citer :

  • le fait que le travail quotidien soit clairement réparti : chacun sait ce qu’il doit faire avec une répartition des tâches individuelles et un roulement pour les tâches d’intérêt général,
  • le rôle qui est confié à l’abbé : « Une fois nommé, l’abbé saura qu’il doit servir et non asservir. Il doit donc remplir sa mission et « accompagner ceux qu’il dirige dans l’accomplissement de la leur. C’est ce qu’on demande aujourd’hui au manager ! ;
  • la notion de prise en compte de l’individualité en se pliant aux caractères multiples et en s’adaptant à tous selon les dispositions et l’intelligence de chacun ;
  • la collégialité des prises de décision : Chaque fois que des affaires importantes devront être traitées au monastère, l’abbé convoquera toute la communauté et dira lui-même de quoi il s’agit. Après avoir entendu l’avis des frères, il réfléchira et fera ce qu’il juge le plus utile. Cette position ne ferait pas l’unanimité dans tous les conseils d’administration ! » Fin de citation. Greffées sur le tronc séculaire de l’Ordre de Citeaux et son orientation contemplative, nous vivons en communauté cénobitique, guidées par cette même règle et une abbesse, sur les chemins de l’Evangile.

 

 

 

 

 

Image illustrative de l'article Benoît de Nursie (Photo Internet)

saint Benoît de Nursie (image Internet)

Benoît naît vers 480 (date traditionnellement retenue, mais probablement inexacte) dans une famille aisée de Nursie en Italie. Etudiant à Rome, il abandonne très vite ses études, à l’âge de 20 ans et se retire dans la solitude. « Voulant plaire à Dieu seul, il habita avec lui-même sous le regard de Dieu. » (Saint Grégoire le Grand, 540-604, Pape). L’expérience de la solitude lui ouvre le coeur à la connaissance de lui-même et fait place nette pour Dieu. Après trois années de vie érémitique, il est rejoint par des disciples attirés par le rayonnement de sa richesse intérieure. Vers 530, il fonde le Monastère du Mont-Cassin. Là il écrit sa règle en s’inspirant d’un document existant, la « Règle du Maître ». Le tout premier terme, la première invitation de Benoît en est :« ECOUTE »…

« Ecoute, mon fils, et prête l’oreille de ton coeur ; accepte les conseils d’un vrai père et suis-les effectivement » (Règle de saint Benoît – Prologue). La spiritualité cistercienne s’appuie sur cette règle de vie qui a formé des générations de moines et de moniales depuis le VIème siècle et jusqu’à nos jours. Comme le met en évidence l’article qui suit, la règle de Benoît est d’une étonnante modernité. L’extrait que nous citons est tiré de  www.narthex.fr/blogs/abbaye-de-cluny :

« La règle de saint Benoît distille en fait certains concepts étonnamment modernes … qui font, aujourd’hui encore référence en matière de management. Sur ses 73 chapitres, (dont certains sont périmés ou sans lien avec l’entreprise), on peut citer :

  • le fait que le travail quotidien soit clairement réparti : chacun sait ce qu’il doit faire avec une répartition des tâches individuelles et un roulement pour les tâches d’intérêt général,
  • le rôle qui est confié à l’abbé : « Une fois nommé, l’abbé saura qu’il doit servir et non asservir. Il doit donc remplir sa mission et « accompagner ceux qu’il dirige dans l’accomplissement de la leur. C’est ce qu’on demande aujourd’hui au manager ! ;
  • la notion de prise en compte de l’individualité en se pliant aux caractères multiples et en s’adaptant à tous selon les dispositions et l’intelligence de chacun ;
  • la collégialité des prises de décision : Chaque fois que des affaires importantes devront être traitées au monastère, l’abbé convoquera toute la communauté et dira lui-même de quoi il s’agit. Après avoir entendu l’avis des frères, il réfléchira et fera ce qu’il juge le plus utile. Cette position ne ferait pas l’unanimité dans tous les conseils d’administration ! » Fin de citation. Greffées sur le tronc séculaire de l’Ordre de Citeaux et son orientation contemplative, nous vivons en communauté cénobitique, guidées par cette même règle et une abbesse, sur les chemins de l’Evangile.