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Mère Marie

L’abbesse, toujours selon saint Benoit, devra « chercher à être aimée plutôt que crainte, cherchant à s’adapter au caractère de chacune». En n’empêchant pas les différences normales entre les membres de la communauté, elle leur permettra au contraire de s’exprimer. C’est de l’articulation de ces différences et non pas de leur effacement dans l’uniformité que naîtra l’unité et que pourra couler la vie dans les veines du tissu communautaire, comme une grâce d’ enrichissement mutuel. « Ce qui appartient à l’une est à toutes et ce qui est à toutes appartient à chacune. » (Aelred de Rievaulx). Il en va ainsi des biens matériels comme des dons spirituels. Notre aumônier, le Père Yves de Broucker (+ 2009), nous disait souvent, citant Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’augmentes.» La vie commune n’est pourtant pas un long fleuve tranquille. Pour saint Bernard elle va jusqu’à être «un martyre », mais c’est « un martyre » qui produit des fruits de grâces et de soutien car « nous portons les fardeaux les unes des autres ». Et… peu à peu le cœur se dilate, ce qui semblait dur et âpre devient facile…. (saint Benoît).

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Mère Marie

L’abbesse, toujours selon saint Benoit, devra « chercher à être aimée plutôt que crainte, cherchant à s’adapter au caractère de chacune». En n’empêchant pas les différences normales entre les membres de la communauté, elle leur permettra au contraire de s’exprimer. C’est de l’articulation de ces différences et non pas de leur effacement dans l’uniformité que naîtra l’unité et que pourra couler la vie dans les veines du tissu communautaire, comme une grâce d’ enrichissement mutuel. « Ce qui appartient à l’une est à toutes et ce qui est à toutes appartient à chacune. » (Aelred de Rievaulx). Il en va ainsi des biens matériels comme des dons spirituels. Notre aumônier, le Père Yves de Broucker (+ 2009), nous disait souvent, citant Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’augmentes.» La vie commune n’est pourtant pas un long fleuve tranquille. Pour saint Bernard elle va jusqu’à être «un martyre », mais c’est « un martyre » qui produit des fruits de grâces et de soutien car « nous portons les fardeaux les unes des autres ». Et… peu à peu le cœur se dilate, ce qui semblait dur et âpre devient facile…. (saint Benoît).