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Hélinand de Froidmont, poète et trouvère, est né dans une famille noble, à Pronleroy ou Angivillers, près de Saint-Just-en-Chaussée, actuel département de l’Oise, vers 1160. Il suit ses études à Beauvais sous la direction d’un élève d’Abélard, le grammairien Raoul. De par ses origines aristocratiques, il côtoie de grands seigneurs et quelques prélats. Il est l’ami de l’évêque de Beauvais, Philippe de Dreux, cousin du roi Philippe Auguste.
Devenu trouvère, il se produit sur les places publiques et jusqu’à la cour du roi. Poète reconnu, il décide pourtant, un jour de devenir moine et entre au monastère cistercien de Froidmont, diocèse de Beauvais. Il continue d’être poète mais sous une autre forme. Il reste muet quelques années puis compose les célèbres Vers de la Mort, de 1194 à 1197. ll est alors un modèle de piété et de mortification au monastère. Il consacre chaque instant (hors le temps dévolu aux tâches monastiques) aux études ecclésiastiques et, après son ordination, à la prière et à l’écriture. Il décède le 3 février 1223, 1227 ou 1237. À Beauvais, il fut parfois honoré comme un saint et on célèbrait sa fête le 3 février, mais son culte n’a jamais été approuvé par l’Église universelle (les ‘Acta sanctorum’ ne lui ont pas consacré de notice) [Source : wikipedia]